mardi 28 novembre 2023

Entre Thessalonique et Chalcidique / Between Thessaoloniki and Halkidiki

Au début du mois de septembre j'ai eu la chance de retourner en Grèce, un pays que j'affectionne particulièrement, pour découvrir une région pourtant largement méconnue des touristes français: la Macédoine grecque et sa capitale Thessalonique, ainsi que la péninsule de Chalcidique et ses plages fabuleuses. Nous commencerons donc notre voyage dans la deuxième ville grecque, riche d'une patrimoine, d'une histoire et d'un art de vivre unique. Principale porte d'entrée sur la Méditerranée pour une grande partie des Balkans, la ville a de tout temps été un carrefour commercial et culturel majeur. Fondée par Cassandre de Macédoine en 315 av-J.C, elle est baptisée ainsi en l'honneur de son épouse Thessaloniké, fille de Philippe II de Macédoine et demi-sœur d'Alexandre le Grand. Ce dernier est d'ailleurs né à Pella, à environ 35 km de Thessalonique. C'est au pied de sa statue - créée en 1973 par le sculpteur grec Evangelos Moustakas - que nous commençons notre périple. Cette imposante sculpture aux accents brutalistes est située  le long de Nea Paralia, une longue promenade qui s'étire au bord de mer et qui nous amène à la Tour Blanche ou Lefkós Pýrgos. Cette tour faisait partie d'une fortification byzantine, transformée par les Ottomans qui en firent une prison. Elle est rénovée lors de la reprise de la ville par la Grèce, en 1912. Elle est devenue depuis un musée sur l'histoire de la ville. / At the beginning of September I had the chance to return to Greece, a country I'm particularly fond of, to discover a region that is largely unknown to French tourists: Greek region of Macedonia and its capital Thessaloniki, as well as the Halkidiki peninsula and its fabulous beaches. We'll begin our journey in Greece's second city, with its rich heritage, history and unique way of life. As the main gateway to the Mediterranean for a large part of the Balkans, the city has always been a major commercial and cultural crossroad. Founded by Cassander of Macedonia in 315 BC, it was named in honour of his wife Thessaloniké, daughter of Philip II of Macedonia and half-sister of Alexander the Great. Alexander the Great was born in Pella, around 35 km from Thessaloniki. We'll begin our journey right at the foot of his statue, created in 1973 by the Greek sculptor Evangelos Moustakas. This imposing sculpture with its brutalist overtones is located along Nea Paralia, a long promenade that stretches along the seafront and takes us to the White Tower or Lefkós Pýrgos. This tower was part of a Byzantine fortification, repurposed by the Ottomans into a prison. It was renovated when the city was taken back by Greece in 1912. It has since become a museum of the history of the town.




















Toutefois les passionnés d'histoire découvrirons également le superbe Musée archéologique de Thessalonique. Inauguré en 1962, il abrite des collections d'art grec, provenant pour l'essentiel des sites archéologiques de Macédoine, depuis l'époque archaïque et classique jusqu'à l'époque romaine tardive. Les nombreuses pièces - statues, céramiques, armes, bijoux, mosaïques - en font un des plus beaux musées du pays. Un grand nombre d'objets sont issus des nécropoles de Derveni et de Síndos, à proximité de Thessalonique, dont une série de magnifiques artefacts en or, dont plusieurs couronnes en feuilles d'or d'une délicatesse inouïe. / However, history buffs will also want to check out the superb Archaeological Museum of Thessaloniki. Opened in 1962, it houses collections of Greek art mainly from the archaeological sites of Macedonia, specifically from the Archaic and Classical periods to the late Roman era. The many pieces - statues, ceramics, weapons, jewellery and mosaics - make it one of the finest museums in the country. A large number of objects come from the necropolises of Derveni and Síndos, near Thessaloniki, including a series of magnificent gold artefacts among which most impressive crowns made of gold leaves. 
























Après la conquête romaine, elle devient la capitale de la province de Macédoine. Les Romains en créant la via Egnatia qui relie Dyrrachium - actuelle Albanie - à Byzance, font prospérer la ville en en faisant une étape commerciale majeure. L'empereur Constantin Ier entame en 322 la construction des fortifications ainsi que du port artificiel qui participe au développement économique de la ville. A partir du Ve siècle, Thessalonique devient la capitale de la préfecture de l'Illyricum, vaste circonscription de l'empire qui englobe la quasi-totalité de la péninsule balkanique. Pendant les premiers siècles de l'Empire byzantin, la ville connaît un essor économique constant. Sa position stratégique au débouché de la péninsule balkanique et sur la via Egnatia favorise le commerce et, forte d'une activité portuaire intense, la cité est en relation directe avec Le Pirée et Constantinople. Cette période voit la ville s'enrichir de nombreux monuments et d'imposantes églises telles Sainte-Sophie, l'église de l'Acheiropoiètos et la basilique de Saint-Demetrios, patron de la ville. / After the Roman conquest, it became the capital of the province of Macedonia. By creating the via Egnatia linking Dyrrachium - now Albania - to Byzantium, the Romans helped the city to prosper, making it an essential stopover. In 322, Emperor Constantine I began building fortifications and an artificial port which contributed to the city's economic development. From the 5th century onwards, Thessalonica became the capital of the prefecture of Illyricum, a vast area of the empire that encompassed almost the entire Balkan peninsula. During the first centuries of the Byzantine Empire, the city enjoyed constant economic growth. Due to its strategic position at the gateway of the Balkan peninsula and its intense port activity, the city had direct links with Piraeus and Constantinople. During this period, the city was enriched by numerous monuments and imposing churches such as Saint Sophia, the Church of the Acheiropoietos and the Basilica of Saint Demetrios, patron saint of the city.
















Pour une découverte plus profonde de l'histoire médiévale de la ville, on se rendra au superbe Musée de la culture byzantine. Inauguré en 1994, ce vaste complexe compte une riche collection d'art byzantin, sur période allant du début du IVe au milieu du XVe siècle, comprenant de magnifiques icônes orthodoxes, des nombreuses sculptures, céramiques et bijoux, témoignant de l'effervescence culturelle et économique de la Thessalonique au Moyen-Âge, malgré une rivalité indéniable de Constantinople, alors capitale de l'Empire byzantin. La ville connaît toutefois plusieurs raids, contre les Arabes en 904 ou les Croisés en 1204. La pression ottomane s'accélère à la fin du Moyen-Âge, morcelant progressivement l'Empire byzantin. En 1430, la ville est prise par les Ottomans, prenant alors le nom de Selanik. / For a deeper insight into the city's medieval history visit the superb Museum of Byzantine Culture. Opened in 1994, this vast space boasts a rich collection of Byzantine art spanning from the early 4th to the mid 15th century. On display are magnificent Orthodox icons, numerous sculptures, ceramics and jewellery, bearing witness to the cultural and economic growth of Middle Ages Thessaloniki inspite of the undeniable rivalry with Constantinople, the capital of the Byzantine Empire. The city did, however, experience several raid campaigns led by the Arabs in 904 and the Crusaders in 1204. The Ottoman pressure accelerated at the end of the Middle Ages and gradually fragmented the Byzantine Empire. In 1430, the city was taken by the Ottomans and renamed Selanik.

























Ville portuaire, bouillonnante et cosmopolite, Thessalonique voit une coexistence relativement pacifique entre Chrétiens et Musulmans, sans oublier les Juifs dont la population augmente largement avec l'expulsion des Juifs d'Espagne puis plus tard les Juifs russes fuyant les pogroms. A la fin du XIXe siècle elle est l'une des villes les mieux dotées de l'Empire ottoman en écoles, bibliothèques et autres centres culturelles. Lieu de naissance de futur chef d'état Mustafa Kemal Atatürk - dont on peut toujours visiter la maison natale - Thessalonique devient un important centre politique alors que le sud et le centre de la Grèce, centré autour d'Athènes, est déjà indépendante depuis 1830. Avec la Première Guerre Balkanique (1912-1913) qui opposa Grèce, Bulgarie et Serbie à l'Empire ottoman, Thessalonique ainsi qu'une grande partie de la Macédoine et la Crète sont intégrées au territoire grecque que l'on connaît aujourd'hui. On notera en 1917 un terrible incendie accidentel qui détruisit plus d'un tiers du centre historique de la ville - faisant disparaître de nombreuses églises, mosquées, synagogues et autres bâtiments historiques de grande valeur - ce qui explique l'aspect parfois un peu moderne pour une ville riche d'une histoire si ancienne. Après cette escapade culturelle, nous nous rendons à une heure de route de là, en Chalcidique et plus précisément à Nikiti. / As a bustling, cosmopolitan port city, Thessaloniki witnessed a relatively peaceful coexistence between Christians and Muslims, not forgetting the Jews, whose population rose sharply with the expulsion of the Spanish Jews and later the Jewish victims of the Russian pogroms. By the end of the 19th century it was one of the Ottoman Empire's best-equipped cities in terms of schools, libraries and other cultural centres. The birthplace of the future head of state, Mustafa Kemal Atatürk, became an important political centre at a time when southern and central Greece, centred around Athens, had already been independent since 1830. With the First Balkan War (1912-1913), which pitted Greece, Bulgaria, Serbia, Macedonia and the Ottoman Empire against each other, Thessaloniki, along with a large part of Macedonia and Crete, became part of the Greek territory we know today. In 1917, a terrible accidental fire destroyed more than a third of the city's historic centre - wipping out numerous churches, mosques, synagogues and other valuable historic buildings - which explains why a city with such a rich history sometimes looks a little modern.  Now, after this cultural escapade, we will drive for an hour down south in order to reach the town of Nikiti.



































La Chalcidique se divise en trois péninsules en forme de trident avec à l'ouest la péninsule de Cassandra, à l'est Athos et au milieu Sithonia. C'est ici que nous nous rendons pour une escale dans la petite ville de Nikiti, qui malgré ses 2700 habitants ne manque pas de vie en été quand elle devient au haut-lieu du tourisme, notamment pour des vacanciers aisés venant de Serbie, de Bulgarie, de Roumanie et de Macédoine du Nord. Le bord de mer s'étire en une longue promenade flanquée de nombreux restaurants, bars et boutiques. Ma partie préférée reste toutefois la vieille ville située dans les collines, avec ses jolies maisons en pierres traditionnelles, ses ruelles ombragées et son église dédiée à Saint Nikitas. J'ai toutefois préféré le village de Agios Nikolaos, tout proche, plus authentique et moins touristique. C'est de là que nous partons pour découvrir l'une des plus belles plages du coin: Karydi. / Halkidiki is divided into three trident-shaped peninsulas, with the Cassandra peninsula to the west, Athos to the east and Sithonia in the middle. This is where we head for a stopover in the small town of Nikiti, which despite its small population (2700 inhabitants) is not short of life in the summer when it becomes a tourist hotspot for wealthy tourists from Serbia, Bulgaria, Romania and the Republic of Macedonia. While the seafront stretches out into a long promenade flanked by numerous restaurants, bars and shops, my favourite part is the old town set in the hills above the modern centre and full of pretty traditional stone houses, shady lanes and a Saint Nikitas church. However, I personally favoured the nearby village of Agios Nikolaos, which is more authentic and definitely less touristy. From here we set off to discover one of the most beautiful beaches in the area: Karydi.
















Bien que peu connus des touristes occidentaux, la péninsule de Sithonia offre pourtant des plages spectaculaires de sable blanc, cernées par des eaux turquoises et d'épaisses forêts de pins vert sombre. Karydi est notamment prisée pour sa baie très peu profonde qui prend des airs de Caraïbes. La plage principale s'étire ensuite en série de petites calanques déchiquetées où poussent bruyères, genêts, pins d'Alep, chêne des garrigues et arbres à mastic. Le vent et l'eau ont façonné la roche, formant d'étonnantes sculptures naturelles. / Although little known to Western tourists, the Sithonia peninsula offers spectacular white sand beaches surrounded by turquoise waters and thick forests of dark green pines. Karydi is particularly popular for its shallow, Caribbean-like bay. The main beach stretches out into a series of small, jagged coves where heather, broom, Aleppo pine, scrub oak and mastic trees grow. Wind and water have sculpted the rock, creating astonishing natural shapes.





















Tout près on pourra se détendre dans le petit hameau de Vourvouroú, où on s'arrête un instant à GARLIC, pour se régaler d'un savoureux burger au halloumi grillé et de gyros de porc finement épicé avec une bière locale bien glacée. On continuera plus à l'est vers la plage de Fava qui découpe en une série de petites baies encadrées par de larges falaises. Le décor y est plus naturel qu'à Vourvouroú et donne des airs de Californie aux maisons perchées au dessus des vagues, aux creux des pins. / Nearby, you can relax in the small hamlet of Vourvouroú, where we stop for a moment at GARLIC to enjoy a tasty grilled halloumi burger and finely spiced pork gyros with an ice-cold local beer. We continue further east towards Fava beach which is divided into a series of small bays framed by broad cliffs. The scenery here is more natural compared to that in Vourvouroú and gives the observer a feel of California once spotting the pine groove houses high above the crushing waves.




























On continue plus au sud au milieu des oliviers pour atteindre Sarti, un village de quelques 1100 habitants qui s'étire le long d'une immense plage largement ouverte. Lorsque nous y étions, le vent puissant formait des vagues impressionnants, offrant des paysages qui semblent tout droit sortis d'Afrique du Sud ou de la côte ouest des États-Unis. On retrouvera malgré tout une de fleurs locales les plus jolies à observer au bord de mer en septembre, le lis maritime, avec ses fleurs blanches lumineuses. Sarti offre des vues spectaculaires sur le Mont Athos, point culminant de Chalcidique, avec ses 2030 m. Plus qu'une montagne au sommet nettement découpé, le Mont Athos est avant tout l'un des lieux culturels les plus importants de Grèce et l'un des sites religieux les plus significatifs pour les Chrétiens orthodoxes. / We continue further south along the olive trees to reach Sarti, a village of some 1,100 inhabitants that stretches along an immense, wide-open beach. During our visit the powerful wind formed impressive waves, offering landscapes that seem to have come straight out of South Africa or the US West Coast. Additionally, the luminous white flowers of the local sea lily - blooming in September - can be observed along the beach. Sarti offers spectacular views of Mount Athos, the highest peak in Halkidiki at 2030m. More than just a mountain with a sharply cut summit, Mount Athos is above all one of Greece's most important cultural sites and one of the most significant religious sites for Orthodox Christians.













Située sur la péninsule d'Akté, la Communauté monastique du mont Athos est autonome du reste de la Grèce et fonctionne en vase clos avec entre autre des limitations d'entrées assez strictes incluant l'interdiction d'accès aux femmes et un nombre de visiteurs masculins très limité chaque jour, les Chrétiens orthodoxes étant évidemment privilégiés, le site étant un lieu de pèlerinage majeur. Près de 2000 moines orthodoxes grecs, bulgares, roumains, russes et serbes vivent sur le site. Le moine Athanase l'Athonite est considéré comme le fondateur de la République monastique du Mont Athos. En 962 il posa la première pierre de l'église du Protaton sur le site de Karyes et l'année suivante il fonda le Monastère de la Grande-Laure, aujourd'hui le monastère le plus important d'Athos. Pendant la période byzantine la communauté monastique grandit considérablement avec des influences extérieures notables comme la dynastie serbe des Nemanjić qui apporta une généreux soutien financier à la communauté entre le XIIe et le XIVe siècle. Si l'arrivée des Ottomans marque la fin de l'Empire byzantin, les Turcs musulmans impacteront assez peu la vie monastique qui conserva ses coutumes et son mode de vie pendant près de cinq siècles. / Located on the Akté peninsula, the Monastic Community of Mount Athos is autonomous from the rest of Greece and operates in a vacuum, with strict entry restrictions including a ban on women and a very limited number of male visitors each day. Orthodox Christians are obviously privileged, as the site is a major place of pilgrimage. Nearly 2,000 Greek, Bulgarian, Romanian, Russian and Serbian Orthodox monks live on the site. The monk Athanasius the Athonite is considered to be the founder of the monastic republic of Mount Athos. In 962 he laid the foundation stone of the Protaton church on the site of Karyes and the following year founded the Monastery of the Great Lavra, today the most important monastery on Athos. During the Byzantine period, the monastic community grew considerably, with outside influences such as the Serbian Nemanjić dynasty providing generous financial support to the community between the 12th and 14th centuries. Although the arrival of the Ottomans marked the end of the Byzantine Empire, the Muslim Turks had little impact on monastic life, which retained its customs and way of life for almost five centuries.



















Relativement isolé, le Mont Athos fut épargné également par la Seconde Guerre Mondiale. Toutefois la Guerre Froide et les persécutions anti-religieuses dans le Bloc de l'Est marquèrent l'arrivée massive de prêtres venant de Russie, d'Ukraine, de Bulgarie, de Roumanie ou du Caucase. En effet - même si le grec est la langue dominante d'Athos - on y retrouve plusieurs monastères à l'usage de moines étrangers comme le monastère de Zographou pour les Bulgares, Vatopedi pour les Arméniens, Panteleimon pour les Russes ou Hilandar pour les Serbes. La ville la plus proche de la communauté d'Athos est Ouranoúpoli. Nommée Prosphori jusqu'en 1946, cette petite ville paisible, connue pour sa tour byzantine, est un point de départ privilégié pour découvrir les monastères voisins, d'où les nombreuses boutiques vendant icônes, chapelets et autres artefacts religieux. Nous retournons ensuite sur la péninsule de Sithonia pour un moment de détente dans l'une des plages les plus spectaculaires de la région: Portokali. / Relatively isolated, Mount Athos was also spared by the Second World War. However, the Cold War and anti-religious persecutions in the Eastern Bloc saw a massive influx of priests from Russia, Ukraine, Bulgaria, Romania and the Caucasus. Even though Greek is the dominant language in Athos, there are several monasteries for foreign monks, such as the monastery of Zographou for Bulgarians, Vatopedi for Armenians, Panteleimon for Russians and Hilandar for Serbs. The nearest town to the Athos community is Ouranoúpoli. Known as Prosphori until 1946, this peaceful little town, famous for its Byzantine tower, is a great starting point for exploring the neighbouring monasteries. Visit the numerous shops if on the hunt for icons, rosaries and other religious artefacts. After this trip we return to Sithonia to relax on one of the region's most spectacular beaches: Portokali.

 

















Portokali - comprendre "plage orange" - porte aussi de le nom de Kavourotripes ou "trou de crabes" en grec. La plage principale est relativement bondée mais il suffit de s'aventurer dans les criques aux alentours pour découvrir des paysages d'une beauté à couper le souffle qui donnent l'impression de glisser dans les eaux d'un lagon polynésien. Nous retournons à Nikiti, situé à l'ouest de la péninsule de Sithonia, pour finir notre périple en Chalcidique, en observant le coucher de soleil, probablement le plus beau que j'ai pu voir en Grèce. Alors que le ciel se pare de rose, d'orange et de pourpre on dit au revoir à cette région peu connue des touristes français et qui m'a pourtant tellement éblouie. / Portokali - meaning 'orange beach' - is also known as Kavourotripes or 'crab hole' in Greek. The main beach is relatively crowded, but venture into the surrounding coves and you'll discover breathtaking scenery that makes you feel like you're gliding through the waters of a Polynesian lagoon. Finally, we will go back west, to Nikiti, to finish our Chalkidiki journey, and watch the most beautiful sunset I've ever seen in Greece. As the sky turns orange with shades of pink and purple, we say goodbye to this piece of hidden paradise, poorly known from Western tourists and yet so breathtaking.

3 commentaires :

  1. Merci pour cette superbe promenade virtuelle. Bon week-end

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  2. Tes articles sont très enrichissants. Avec tes photos magnifiques partout où tu passes on a envie de découvrir ces endroits Bravo

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  3. Mellow thoughts under pine green shadows, body snug and turquoise meadows, waves whisper and sea salt crisp, careless daydream or will-o'-the wisp?! Sithonia forever ♥️

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